A voir Brides-les-Bains, la vallée de Méribel et les 3 Vallées de nos jours, on aurait du mal à imaginer que ces sites au sommet du thermalisme, des sports d’hiver et du tourisme de montagne ont eu une longue histoire bien différente.
Celle du thermalisme n’a débuté, à Brides, qu’au milieu du XIXe siècle, dont le village se détacha de la paroisse des Allues pour mettre en œuvre cette nouvelle activité, alors que la Savoie n’était pas encore française. Pour ce qui allait devenir la station de Méribel, le changement n’intervint pas avant le milieu des années 1930.
Jusque qu’à ces dates, la vie dans notre vallée, comme dans tant d’autres, était fondée, quasiment inchangée depuis des siècles, sur le pastoralisme et l’agriculture. Une vie dure, semi-autarcique, dans laquelle les seules sources de monnaie sonnante et trébuchante étaient la vente du fromage fabriqué en alpage et le maigre produit de quelques cueillettes vendues à Moûtiers, atteint, bien sûr, à pied.
Tout, de la nourriture aux vêtements des gens était produit sur place : on ne perdait rien, tout ce qui pouvait l’être était recyclé. Un peu d’industrie exista aux mines du Saut, au pied du Mont-Vallon pendant quelques dizaines d’années au XVIIIe siècle, le tourisme balbutia au début du XXe siècle avec les visites des curistes de Brides aux Allues et la location de terrains à des chasseurs lyonnais et grenoblois. Le seul avantage des Alluétais, dépendant alors des Comtes-Archevêques de Moûtiers était la franchise de droits de propriété de leurs terres obtenue dès le haut Moyen-Âge et qu’ils surent faire perdurer peu ou prou pendant des siècles.
Ces origines ne sont pas oubliées de nos jours et mises en valeur dans le musée des Allues, perpétuées par les bénévoles de notre groupe folklorique et nos patoisants lors des fêtes de villages, notamment la Fête à Fanfoué, le 1er dimanche d’août.
La plupart des familles cultive encore un potager, ou « corti », quelques unes, leurs parcelles de vigne sur le versant ensoleillé de Brides et la tomme ou le Beaufort dont vous vous régalez proviennent encore de nos alpages, dont les vaches et brebis, l’été, participent, par leur tonte naturelle, à l’entretien de nos pistes d’hiver !
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