Votre télécabine de l’Olympe fait partie d’un réseau de plus de 180 remontées mécaniques qui desservent les quelque 650 km de pistes entretenues et surveillées de l’immense domine des 3 Vallées. Ce qui, de nos jours, semble une évidence, ne l’a pas toujours été.
Au lendemain de la première guerre mondiale et surtout suite à la première tenue de Jeux Olympiques d’Hiver, à Chamonix, en 1924, peu étaient ceux qui voyaient dans les sports d’hiver un avenir économique pour nos vallées, hormis le pastoralisme et l’agriculture séculaires.
Le ski alpin, sport d’invention britannique, présenté aux Jeux de 1932, à Lake Placid, USA et accepté à ceux de Garmisch, en Allemagne, en 1936, où s’illustra le Français Émile Allais, fera évoluer les choses. Profitant de l’électrification complète et de l’accès aisé de la vallée des Allues, dès 1935, un projet parisien fut examiné par le conseil municipal et le soutien du département. Jean de la Valdène, qui le reprit, trouva l’appui d’investisseurs britanniques enthousiastes.
Dès 1937, ils déléguèrent Peter Lindsay, conseillé, entre autres par le grand Émile Allais et le Chamoniard André Tournier. Rapidement, des terrains d’alpages furent achetés à leurs propriétaires, surpris de pouvoir toujours y faire paître leurs bêtes l’été.
La première remontée, le « Red Dragon », un télé-traîneau de 19 places fut installé au départ du Chalet Doron (aujourd’hui, Le Pub) jusqu’à « la vieille cave » de Burgin, près de l’actuelle Folie Douce et fonctionna l’hiver 1939.
Lindsay reprit, après guerre, l’achat de terrains, la construction de la nouvelle station et des premiers « remonte-pentes » pour les skieurs français et britanniques.
Les plus anciens fidèles de nos stations se souviendront des bennes ouvertes à deux places, debout, qui reliaient, en trois tronçons, le centre de la station à La Saulire, à 2 734 m d’altitude !
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