En matière de faune et de flore, la montagne offre une variété immense, bien sûr moins apparente l’hiver que l’été, encore que, si l’on veut s’y attacher, on peut en trouver les traces sur le manteau neigeux.
La vallée de Méribel a la chance de s’étaler depuis des altitudes en grande partie boisées, passant progressivement des feuillus aux résineux jusqu’aux toundras glaciaires.
Depuis la création du Parc national de la Vanoise, en 1963 puis de la Réserve naturelle du Plan de Tuéda, 27 ans plus tard, les habitants et les élus de notre vallée ont entrepris de consacrer près du tiers des quelque 8 000 hectares de sa superficie à la protection de son biotope et de son environnement.
Le Parc y a d’ailleurs instauré, depuis l’été 2021, près du refuge du Saut, une base scientifique permanente où des chercheurs de tous horizons mènent des études sur la géologie, la flore, la vie animale, laquelle a déjà abouti à la découverte d’insectes inconnus auparavant.
En visitant l’espace d’exposition de la Maison de la Réserve, sur les berges du Lac de Tuéda, on peut observer l’hiver les plantes et animaux de toutes tailles visibles l’été.
On peut ainsi découvrir comment la forêt d’arolles du Plan se développe grâce à un hôte de ces bois, le casse-noix moucheté qui, enterrant les pignons des pommes du pin qu’il oublie parfois, permet à un nouvel arbre de naître comme aussi peut le faire un autre de ses congénères, le bec croisé des pins, dont la façon brouillonne de se nourrir peut contribuer également au démarrage de nouvelles pousses.
L’été, parmi les fleurs emblématiques de notre vallée, on pourra admirer au détour d’un sentier les beautés alpines, fragiles dans leur cohabitation avec l’homme, que sont le Lys Martagon et le Sabot de Vénus.
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