Au cours des décennies écoulées, les habitants de Brides-les-Bains, de la vallée de Méribel et des 3 Vallées ont accompagné un changement qui les a hissés aujourd’hui au rang des acteurs mondiaux les plus modernes du tourisme de montagne.
Gardant les pieds sur terre, aucun n’a renié son héritage séculaire. C’est un héritage de dur labeur, de cultivateurs exploitant un sol maigre et pauvre, descendant tailler la vigne au printemps, menant leurs bêtes paître en montagne l’été où ils fabriquaient le fromage qui nourrirait leur famille.
L’hiver, dans la chaleur animale des écuries, les enfants lisaient et faisaient leurs devoirs, les femmes filaient et les hommes réparaient outils et galoches.
Dans le four banal qui, avec la chapelle et le bassin, le « badsé », s’élevait dans chaque village, les familles cuisaient le pain à tour de rôle pour tous.
Cette entraide incluait l’entretien des sentiers et des clôtures ou la lutte contre les incendies. Les jours de fête ou de cérémonie, on revêtait ses plus beaux atours : pour les femmes, la robe noire à « manches à gigot » ourlée de velours, typique de la Tarentaise, le tablier brodé et le châle de soie tissée aux couleurs vives par-dessus le plastron blanc gaufré.
Sur leurs têtes, la coiffe de satin de la vallée, la « berre », noire pour les adultes et blanche pour les mariées et les jeunes filles. Pour bijoux, autour du cou, sur un ruban ou une chaîne, le cœur et la croix « Jeannette », en argent ou en or, selon la richesse de la famille ou de l’époux.
Les gens travaillent maintenant aux fonctions d’une station, certains paissent les bêtes l’été. Beaucoup rallument le four et ressortent encore les anciennes tenues, de nos jours, pour les festivités de villages, fiers de leur héritage !
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