Les visiteurs qui, dans les années trente, recherchaient un site approprié en Vanoise pour y établir ce qui deviendrait une station de ski, furent charmés par le spectacle offert par notre vallée des Allues.
Qu’ils soient Français, tel Jean de la Valdène, l’entrepreneur des débuts, Espagnole, telle son épouse, la championne de tennis Lili Alvarez, ou Britanniques, tels Peter Lindsay ou Billy Clyde, tous tombèrent sous le charme de la topographie harmonieuse, des villages et des habitants de cette vallée.
Choisi pour mener à bien le projet de la nouvelle station, Lindsay, avec ses architectes et l’adhésion des gens du pays, eut à cœur de préserver le charme local qui les avait tous conquis.
Construire sans dénaturer le paysage ni rompre ce charme était leur but. Même le choix de donner à la future station le nom de l’un des villages de la vallée, Méribel – de nos jours connu sous celui de Méribel Village – y contribuait en apportant une douce note sonore, tout en facilitant sa prononciation pour la clientèle anglophone. C’est ce charme autant que l’aventure qui démarrait qui incita le guide et skieur chamoniard André Tournier à rejoindre les fondateurs et à s’établir dans notre vallée ou le champion de ski René Beckert à délaisser la direction de la naissante École nationale des Moniteurs, la future ENSA, pour faire de même et rester à Méribel après le départ de l’institution.
Bien d’autres, venus par hasard ou non, les imiteront, également envoûtés par le charme du lieu. Des générations de skieurs et de clients fidèles au cours des décennies successives, l’été comme l’hiver, auront prouvé à nos pionniers et fondateurs, tant autochtones que venus d’ailleurs, de leur temps comme après leur disparition, qu’ils avaient réussi à conserver à la station le charme initial de la vallée.
Alors ça y est, vous êtes incollable sur les thèmes des cabines de l’Olympe ? Répondez correctement à nos 3 questions, et revenez peut-être skier gratuitement !